J’avais envisagé, dans cet éditorial, de vous parler de vos vacances mais, décidemment, ce gouvernement ultralibéral ne nous laisse aucun répit. Nous le savions déjà, les recettes de la distribution du gaz et de l’électricité suscitaient chez eux un appétit insatiable. L’adoption de la fameuse loi sur la nouvelle organisation du marché de l'électricité (loi NOME) ouvre une nouvelle brèche dans le service public.

Mais il était dit qu’ils ne s’arrêteraient pas là : désormais, ce sont nos activités sociales qui sont menacées de "passer à la trappe". Le Ministre Borloo a fait savoir que, dans le prolongement de
la loi NOME, il voulait revoir, non seulement le financement au travers du 1%, mais aussi la gouvernance de nos activités sociales. Pour les plus anciens d’entre nous, il veut nous jouer un
remake des années 1950 lorsque les directions avaient repris à leur compte la gestion de la CCAS ; ce fut une période sans avancées où elles se sont contentées de gérer sans progrès.
La reprise en main de nos activités sociales, en 1964, par le personnel et les organisations syndicales a été le point de départ d’un mouvement de progrès dans la gestion, notamment de nos vacances et d’avancées sociales très significatives. Quant au financement par le 1%, Borloo préfère, bien évidemment, le redistribuer à ses amis de la grande finance, plutôt que de voir les salariés qui font la richesse des entreprises, en profiter au travers des activités sociales. La rentrée sera agitée. Les reculs sont innombrables : retraites, activités sociales, services publics. La liste est longue et revient malheureusement trop souvent dans cet édito. Ils veulent détruire nos acquis sociaux et les sacrifier sur l’autel du profit au bénéfice d’un petit nombre. Ne les laissons pas faire. Mobilisons-nous au-delà de toute appartenance politique ou syndicale. C’est notre intérêt, notre avenir et celui de nos enfants que nous défendons. Nous sommes dans notre bon droit. N’acceptons pas que l’argent régente nos vies et notre société.

Faisons-les reculer en n’oubliant pas que c’est l’union qui fait la force. Signez la pétition.

Amicizie.

Pierre Guidicelli

 

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